Les icônes de mode les mieux habillées au monde

En 2023, la liste annuelle de Vogue a intégré pour la première fois une influenceuse digitale parmi les dix premiers rangs, aux côtés d’acteurs et de mannequins établis. Les critères d’inclusion varient selon les médias, oscillant entre innovation stylistique, cohérence et impact sur les tendances globales.

Les classements diffèrent parfois radicalement d’un pays à l’autre, révélant des écarts notables dans l’appréciation du style et l’importance accordée à la notoriété versus l’originalité. Les sélections de GQ, Elle ou Harper’s Bazaar privilégient respectivement différents codes, illustrant l’absence d’un consensus international sur la définition de l’élégance contemporaine.

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Les tendances mode incontournables de 2023 : ce que révèlent les podiums et la rue

Oubliez la vieille frontière entre haute couture et prêt-à-porter : en 2023, la mode chamboule ses propres règles. Paris, Milan, Londres, toutes les capitales défilent avec la même certitude, le streetwear n’est plus un intrus, il s’impose au centre des collections, même chez les maisons les plus traditionnelles. Dior et Chanel l’utilisent à leur sauce, gardant l’ADN du chic parisien mais osant des détails inattendus. Le glamour prend une forme plus libre, parfois tranchée, illustrée par l’audace de Versace ou les lignes nettes d’Armani.

Dans la rue, le vestiaire féminin explose les codes. Mélange des genres : le pantalon cigarette s’allie à la marinière, la minijupe s’associe à un perfecto ou une fausse fourrure. Les couleurs s’affirment, le rouge s’invite partout, mais ne détrône ni le noir de la petite robe noire, ni l’éclat du blanc sur les robes plissées. Chaque vêtement porte une parcelle d’héritage, de la ballerine bicolore signée Chanel au légendaire Birkin d’Hermès.

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Voici les éléments qui continuent de façonner la silhouette des icônes :

  • Les accessoires, sacs 2.55, Lady Dior, lunettes oversize, restent les marqueurs visibles du statut des figures de mode.
  • L’avant-garde a ses champions : chez Galliano ou Jean Paul Gaultier, le corset conique côtoie la veste à paillettes, bousculant les certitudes.

La mode va aujourd’hui bien au-delà de la marque ou du créateur. Elle incarne des mouvements, des revendications, des choix assumés. S’habiller devient un acte, un dialogue constant entre héritage et nouveauté, audace et respect des fondamentaux.

Quels critères font d’une personnalité une icône de style selon Vogue et les experts ?

Être une icône de mode, ce n’est pas seulement enfiler la bonne tenue. Les pages de Vogue et les experts du secteur le rappellent à chaque occasion : le style puise dans la personnalité, l’assurance, l’authenticité. Coco Chanel a brisé le carcan de la mode féminine grâce à son audace ; si sa petite robe noire a marqué l’histoire, c’est parce qu’elle incarnait un refus du conformisme. Idem pour Marilyn Monroe : la robe plissée n’est rien sans l’attitude, sans ce charisme qui a traversé les générations.

Quels sont alors les repères qui reviennent, dans les éditos de Vogue Paris comme dans les analyses d’historiens de la mode ? Voici les principaux critères régulièrement cités :

  • Signature vestimentaire : une pièce ou un style qui revient, comme le smoking féminin d’Yves Saint Laurent ou la minijupe popularisée par Twiggy.
  • Capacité à influencer l’univers de la mode : Jane Birkin et son panier en osier, Lady Diana et la fameuse revenge dress, Kate Moss et son allure faussement négligée.
  • Émancipation et prise de risque : Marlène Dietrich assumant le costume masculin, Rihanna osant la démesure sur tapis rouge.
  • Lien avec l’époque : une icône de mode sent le mouvement, devance parfois l’air du temps, qu’il s’agisse de défendre la liberté des femmes, l’androgynie ou l’esprit bohème.

La force d’une icône se mesure aussi à sa capacité à raconter une histoire. De Jackie Kennedy à David Bowie, il s’agit moins de la garde-robe que de l’impact. Derrière chaque tenue, une déclaration, un récit, une rupture avec l’existant. L’aura ne tient pas à l’accumulation de marques, mais au pouvoir d’incarner le changement.

Femme en costume chic dans un hall luxueux avec lumière douce

Comparatif : comment les célébrités les mieux habillées imposent leur signature vestimentaire

Dans l’arène des icônes, chacun impose sa griffe. Kate Moss a fait du naturel une arme : bottines élimées, vestes signées Galliano, elle incarne le chic londonien avec une aisance qui frise la provocation. Rihanna, à la tête de Fenty, s’amuse avec le streetwear : vestes oversize, corsets revisités, accessoires qui claquent, chaque apparition est une prise de position pour l’expression de soi.

Du côté masculin, David Beckham redéfinit le gentleman moderne : costumes trois pièces Kent & Curwen, baskets impeccables, il floute la frontière entre élégance et décontraction. Timothée Chalamet, lui, préfère la surprise : costumes satinés, broderies, coupes expérimentales, il transforme chaque tapis rouge en laboratoire stylistique. Idris Elba, toujours entre deux mondes, marie haute couture et streetstyle, jonglant avec les contrastes.

Côté femmes, Blake Lively n’a pas peur de la couleur ni du volume, tandis que Sarah Jessica Parker assume jusqu’au bout son héritage new-yorkais : escarpins Manolo, jupes en tulle, silhouettes inspirées de la fiction citadine. Chacune impose un style qui lui colle à la peau, transformant des classiques, comme le smoking féminin ou le costume Bar Dior, en signatures personnelles.

Derrière la signature vestimentaire de ces stars, il y a bien plus qu’une question de goût : chaque choix, chaque pièce, chaque accessoire devient un langage, un message. Et ce langage, aujourd’hui, fait autant la mode qu’il la défie.